Daniel Facérias revient après 10 années de silence médiatique. 12 nouvelles chansons qui nous emmènent en voyage à la rencontre des hommes de foi, d’hier et d’aujourd’hui. Une rencontre artistique et culturelle détonante . Le troubadour de Dieu au sommet de son art.
« Gardien de mon frère », est un véritable voyage artistique et spirituel que Daniel Facérias a laissé murir pendant 10 années, un peu comme un bon vin à qui on laisse le temps de devenir meilleur.

Durant cette période il s’est investit dans plusieurs projets culturels ambitieux (notamment la fondation du Centre International Marie de Nazareth en Israël) qui l’ont amené à se rendre régulièrement en Terre Sainte. C’est là, au contact des juifs, chrétiens et musulmans, qu’il à puisé son inspiration, en « écoutant battre le cœur de ses frères croyants ».

Et puis il y a cette question, dans la Genèse, que Caïn pose à Dieu après avoir tué son frère Abel : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4,9)

A cette question Daniel Facérias répond « oui » ! Un « oui » décliné en 12 chansons inédites qui nous emmènent en voyage à la rencontre des hommes de foi, d’hier et d’aujourd’hui. De l’humilité des chrétiens persécutés (« Chrétien (il est) ») à la déportation du peuple juif (« Etoile »), en passant par la paix Andalouse (« Al Andalus »), qui régna entre les 3 grandes religions en Espagne au Xe siècle, celui que l’on nomme « le troubadour » nous propose de prendre un peu de hauteur pour contempler en musique l’Histoire spirituelle des hommes. D’autres chansons sont de vibrants hommages, comme « Mère Teresa » ou encore « Elle est libre », magnifique hymne à la liberté intérieure d’une religieuse, moniale de Bethléem.

Enregistré sur les bords du lac de Tibériade, en Galilée, mixé par Steve Prestage (Johnny Hallyday, Gérald de Palmas, Céline Dion), « Gardien de mon frère » est aussi une rencontre artistique et culturelle détonante entre musiciens, notamment le talentueux joueur d’oud Yair Dalal. Nominé aux World Music Awards en 2003, ce dernier a collaboré avec les plus grands noms de la musique: Jordi Savall, Montserrat Figueras, Alpha Blondy ou encore Richie Havens.

A l’heure où son ami Goldman part à la retraite, Daniel Facérias lui semble toujours plus approfondir sa vocation artistique. Il nous le prouve ici en livrant sans doute le plus abouti de ses albums. Un regard plein de délicatesse et d’espérance sur ses frères croyants qui nous rappelle que « catholique » signifie « universel ».