Les quelque 500 lettres publiées ici pour la première fois révèlent l’extraordinaire rayonnement de ce carme extrêmement célèbre à son époque, mais encore trop négligé aujourd’hui par les historiens.
Né à Hambourg en 1820 dans une famille de commerçants juifs, Hermann Cohen, pianiste dès l’âge de 4 ans va connaître à Paris une notoriété grandissante dans le sillage de Franz Liszt. Après avoir fréquenté les milieux mondains, une conversion devant le Saint Sacrement le conduit le conduise au Carmel.
C’est désormais en prédicateur infatigable qu’il parcourt l’Europe, fonde de nombreux couvents, compose des cantiques à succès, et surtout, participe au renouveau de l’adoration nocturne. Il est un acteur notable de la restauration du Carmel en France et en Angleterre.
Aumônier des prisonniers français à Berlin durant la guerre de 1870, il meurt de la variole début 1871. Son corps repose au couvent des carmes de Bordeaux. Sa cause de béatification a été introduite en 2016.