« La mélancolie n’est que la ferveur retombée », écrivait Gide. Et si notre monde souffrait d’une lente érosion de la ferveur, cette émotion première qui porte la vie à son point d’ébullition et à laquelle nous devons tous nos élans ?
Sans taire les débordements possibles de cette émotion intense, proposant le maniement subtil de l’ironie comme antidote à ses dérives, l’auteure plaide pour prendre les risques de la ferveur plutôt que le risque d’un monde sans elle. En philosophe fervente, Nathalie Sarthou-Lajus souffle délibérément sur les braises de la ferveur pour alimenter la part impétueuse de la vie humaine, qu’elle s’exprime à travers un sentiment amoureux, religieux, ou simplement populaire. Car un monde sans ferveur serait un monde incapable d’audace, d’imagination et d’explorations intrépides : « L’élan qui se surveille trop, qui voudrait échapper à tous les pièges, ne fait pas confiance à la part vitale de sa démesure. »
Sans taire les débordements possibles de cette émotion intense, proposant le maniement subtil de l’ironie comme antidote à ses dérives, l’auteure plaide pour prendre les risques de la ferveur plutôt que le risque d’un monde sans elle. En philosophe fervente, Nathalie Sarthou-Lajus souffle délibérément sur les braises de la ferveur pour alimenter la part impétueuse de la vie humaine, qu’elle s’exprime à travers un sentiment amoureux, religieux, ou simplement populaire. Car un monde sans ferveur serait un monde incapable d’audace, d’imagination et d’explorations intrépides : « L’élan qui se surveille trop, qui voudrait échapper à tous les pièges, ne fait pas confiance à la part vitale de sa démesure. »
Disponible
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EAN
9782830918434
Éditeur
LABOR ET FIDES
Collection
Qu'est-ce que ça change ?
Date de parution
03/04/2024
Format
175x120
Presentation
Broché
10,00 €