L'auteur émet la thèse que la tyrannie n'est pas l'apanage de l'État, mais qu'elle peut être aussi le résultat d'un déséquilibre de pouvoirs entre des acteurs économiques. Il présente un certain nombre d'arguments qui sont autant de manières dont l'ordre néolibéral, dirigé par les fonds d'investissement et les GAFAM, abîme la vie des travailleurs, des consommateurs et de la société tout entière aux États-Unis.Il réfute l'idée que l'état actuel de la vie économique américaine soit naturel et montre qu'il découle de choix politiques, que l'on peut contrer par une vision nouvelle et une volonté de réinvestir le politique de sa mission de service du bien commun.